On apprend ainsi que le cendrier en forme d’avion commémore la mort de presque toute l’équipe du Torino Football Club survenue en 1949 lors d’un crash, que Bernard Tapie a enregistré sur un vinyle en 1986 une chanson intitulée « Réussir sa vie » ou qu’une tasse rappelle l’incroyable coup de pied qu’Éric Cantona assène à un supporter anglais en 1995.
Huit ans après son dernier ouvrage (Duck, 2015) Olivier Cablat ne lâche rien et revient avec le génial Stade de la lose. Propulsé par 4 éditeurs parmi les plus talentueux : Poursuite édition, Gwinzegal, RVB Books et Image Vevey. Cette collection constituée d’objets commémoratifs footballistiques retracent les défaites et les événements traumatiques qui ont marqué ce sport des année 40 à nos jours. C’est un destin collective parallèle à la fois dérisoire et terriblement sérieux, touchant autant au sport, à la culture, au divertissement, à la politique, à l’économie qu’à la religion parfois. ces petits évènements écrivent une grande Histoire mondiale, toute en pointillés qui d’artefacts en bibelots nous laisse rêv·eurs·euses ou pantois·e·s.